Mon histoire
Je suis née et j’ai grandi en Italie de père italien et mère française. Ces racines sont mon soleil, mes parfums, ma richesse et mes accents. Mon mélange musical.
C’est au Québec que j’ai découvert le silence qui me manquait, la plénitude des forêts et la douceur de la terre. Le son de l’hiver. Le sens de la liberté.
J’ai commencé à cultiver mon amour pour les lettres quand j’étais enfant. Aujourd’hui, je continue de jouer et grandir avec l’écriture, avec le même plaisir et un étonnant envol.
Une passion d’écrire
À 8 ans, j’écrivais ma première poésie, pour le plaisir de tresser des mots.
Adolescente, je noircissais cahier après cahier et j’échangeais avec mes copines des lettres remplies de nos vérités dans les couloirs de l’école.
Dans la vingtaine, j’ai continué à le faire pour moi-même, mais de plus en plus pour les autres – je cherchais la validation.
Dans la trentaine, je me suis mise à écrire dans une autre langue: le français. Cela m’a donné la liberté d’emprunter paroles, façons, constructions de phrases de manière unique et déliée, en suivant ma propre symphonie sans obstacles de sorte. Mon espace avait doublé, au moins.
Aujourd’hui, ce ne sont plus les mots qui dessinent mes histoires: ce sont les histoires et les messages qui poussent mes mots. Ces derniers sont devenus plus imprégnés, plus… justes.
L’alchimie par les mots
Mon intérêt de longue date pour la méditation et les pratiques spirituelles a épousé le geste d’écrire, lui conférant une nouvelle dimension – en quelque sorte plus poétique et alignée.
J’écris dans une sorte de neutralité, connectée au cœur et ouverte à recevoir. Je sens que les mots deviennent de plus en plus des instruments d’un travail d’artisane où l’on façonne des univers.
La littérature peut aussi avoir une vocation de guérison.