Parfois, le changement peut ressembler à la fin. Et en quelque sorte, c’est vrai : c’est la fin d’une version ancienne de nous. Une version à laquelle on s’est accrochée, malgré nous, malgré une certaine souffrance qui venait avec; car cette souffrance on la connaît, elle est familière, proche. Le fait qu’elle soit douloureuse, ça ne change rien. C’est moins épeurant que l’inconnu derrière, le vide.