On la cherche, cette forme de paix. Cet aboutissement
de tous les désirs, ce moment sage
où la tension se dépose, où ne reste que le souvenir
d’un passé de tiraillements.
On la cherche dans les méandres, dans les fissures, dans les yeux du chat,
dans la lente descente des feuilles le matin,
dans l’âme au réveil qui revient dans ce corps
après une nuit de vagabondages éthérés.
On cherche la paix dans les regards amis, les gestes de gentillesse,
la vie qui se déploie comme on le souhaitait, ou pas,
les tournants, les décisions importantes, les baisers, les éclats
de rire, les câlins des enfants au coucher.
On cherche la paix dans les craques de la vie
quand tout ce temps elle nous tendait la main,
et nous demandait de lui faire, nous
de la place.