On vit la fin de quelque chose.

La fin de la femme perfectionniste.

De celle qui donne trop.

De celle qui construit son succès sur le fait de se faire petite, plus facile à accepter, plus convenable.

Cette femme a appris ce qu’elle devait apprendre, mais maintenant elle tire à sa fin.

Celle qui émerge, c’est la femme qui sait que sa valeur n’est pas négociable. Qui se considère inestimable, au-delà de tout prix qu’on peut lui donner. Qui comprend que son énergie et sa présence sont une devise sacrée, qu’elle ne va plus échanger contre n’importe quelle cochonnerie. Et qui n’enrobe pas son autorité d’un excès de gentillesse, car elle sait très bien ce qu’elle apporte à la conversation.

C’est la femme qui s’entoure de personnes pour lesquelles sa présence vaut vraiment de l’or. 

Qui est prête à transformer une organisation entière par la force de sa voix. 

À avoir un compte en banque qui reflète la magnificence de sa vision et de son impact dans le monde.

C’est la femme qui honore les transformations de l’âge et incarne son temple de sagesse pour ses consoeurs. 

On sait qu’on a été marginalisées, diminuées, persécutées: il n’est plus le temps de regarder en arrière. 

On émerge pour de bon en reconnaissant notre majestueuse capacité de mutation, notre authenticité insoumise, notre sagesse et notre force. 

Le monde en a besoin.

C’est la fin d’une époque, mais le début d’une nouvelle ère.